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Publié : 3 octobre 2020

Des poètes au collège Romain Rolland

Dans le cadre de la séquence sur la poésie, les élèves avaient pour mission d’écrire un texte poétique sur la nature ou un objet du quotidien. Ils devaient également respecter la structure grammaticale suivante :

 Déterminant–nom
- adjectif–verbe–préposition–déterminant–nom
Conjonction de subordination–déterminant–adjectif–nom–verbe–déterminant–nom
Déterminant–adjectif–nom
- verbe–adverbe–déterminant–nom
Interjection–adjectif–nom–pronom–verbe–déterminant–adjectif–nom

Poème 1
Ma mort lointaine attend dans le corridor,
Quand ma famille saluera mon froid corps,
Mes meilleurs amis auront toujours des remords,
Oh, grande mort, je souhaite un bon croque-mort
 
Poème 2
Les pâquerettes blanches tombent à l’hiver
Quand la saison froide annonce sa fin
Les petites fleurs repoussent doucement le matin
Oh  ! Grand roi, tu ressuscites les petits bouquets.
 
Poème 3
La feuille blanche se désespère dans son carnet
Lorsque l’auteur inscrit ses émotions
L’ordinaire crayon détient toujours la vérité
Mince  ! Invasive encre qui submerge les douces expressions !
 
Poème 4
Les étoiles blanches s’illuminent sur le ciel
Quand la pleine lune foudroie la chandelle
Ce magnifique univers fascine toujours mes pensées
Oh  ! Grand dieu, tu éblouis les sombres soirées.
 
Poème 5
La nuit sombre se pose sur la ville
Comme ma somptueuse lampe torche illumine mes pieds
Ma majestueuse lumière éclaire toujours les mélancolies
Oh  ! Belle déesse, tu éblouis mes obscures pensées.
 
Poème 6
La nature abîmée meurt sans la politique
Quand la belle mer resplendit des Amériques
Les rares animaux s’étouffent goulûment de plastique.
O magnifique planète tu optimiseras les derniers rachitiques !
 
Poème 7
Le stylo rouge glisse sur la feuille
Lorsque la triste fiche trompe-l’œil
La belle gomme efface alors les bêtises
Oh  ! pauvre crayon il recommence la même sottise !
 
Poème 8
L’oiseau bleu s’envole dans le ciel
Quand le majestueux soleil chauffe le miel
La petite bête lutte comme l’abeille
Zut  ! Sombre nuit, tu bouleverses le profond sommeil.
 
Poème 9
L’oiseau calme attend sur une branche
Alors que le rayon de soleil surplombe la forêt
Ta douce mélancolie devient alors mon réveil.
Oh  ! beau passereau qui exprime sa joie de vivre.
 
Poème 10
Les roses rouges dansent au début du printemps
Quand la fraîche rosée adoucit la matinée
Les boutons de rose chantent toujours l’originalité
Oh  ! belles églantines qui embellissent mes douces journées.
 
 
Poème 11
Les sombres nuages couvrent le ciel
Lorsque le grand soleil rattrape la pluie
Le majestueux jaune bat pourtant le torrent
Oh  ! Épaisse nuit qui conclut un triste jour.
   
Poème 12
Les tulipes bleues s’offrent aux amoureux
Alors que les petits malins se permettent des câlins
Le jeune solo reste malheureusement au chaud
Oh  ! Précieuse Saint-Valentin tu n’évites pas les grands chagrins.
 
Poème 13
La saison monotone s’absente pour la primevère
Lorsque le doux printemps chasse toujours l’hiver
La fine rosée survient ainsi que les piverts
Oh  ! Tendre époque qui cache un autre univers !